Les sports équestres regroupent l’ensemble des disciplines pratiquées avec des chevaux. Il s’agit du saut d’obstacles, du dressage et d’un concours plus complet. Présentes aux jeux olympiques, ces disciplines attirent de nombreux amateurs et font souvent l’objet de paris sportifs ce qui peut se faire en ligne de nos jours. Voici notre zoom sur l’entrée de ces épreuves au programme olympique et sur les différentes règles qui les régissent.

Histoire olympique

Les disciplines équestres ont connu leurs débuts aux jeux olympiques en 1900. Le déroulement de la compétition varie d’une épreuve à une autre. Chacune de ces épreuves est soumise à un règlement précis ainsi qu’à l’appréciation d’un jury. Auparavant, c’était surtout l’occasion pour les propriétaires de mettre en avant leurs chevaux.

Les sports équestres ont longtemps été écartés des compétitions sportives. Ce n’est qu’en 1912 qu’ils ont réellement été inscrits dans le programme des jeux olympiques. Aujourd’hui, l’équitation demeure le seul sport dans lequel les hommes et les femmes s’affrontent sans aucune distinction suivant les mêmes règles. Les sports équestres comportent trois disciplines olympiques qui sont:

·   le concours complet,

·   le dressage,

·   le saut d’obstacles.

Le saut d’obstacles

Voici la discipline la plus populaire des sports équestres. Le saut d’obstacle est une épreuve chronométrée durant laquelle les cavaliers sont censés faire tomber le moins de barres d’obstacle possible lors de leur passage.

L’épreuve de saut d’obstacles se déroule sur un parcours de 850 m composé de 22 obstacles. Cette discipline permet de mettre en évidence les qualités d’agilité, de vitesse et de puissance du cheval. Pour surmonter les difficultés du parcours, le cavalier doit avoir une bonne technique et une bonne dextérité. Au fur à mesure qu’il avance dans la course, il doit s’adapter au type d’obstacle qu’il rencontre. En effet, les distances, angles et virages ne sont pas pareils.

Au saut d’obstacles, les règles varient d’un pays à un autre. Cependant, le règlement est très strict pour les chevaux comme pour les cavaliers. Les chevaux doivent être inscrits dans un Stud-Book officiellement reconnu. Il s’agit d’un livre dans lequel le nom, la généalogie et les performances des chevaux pur-sang sont renseignés.

Ils doivent également être enregistrés sur une liste désignée par les organisateurs. De plus, on procède à l’identification des chevaux avec un transpondeur, notamment à l’aide d’une puce électronique insérée dans leur encolure. D’un autre côté, pour participer aux différentes disciplines, les cavaliers doivent posséder un diplôme galop 7.

Le dressage

Cette épreuve est la discipline de base pour les sports équestres. Les épreuves de dressage se réalisent sur un terrain plat et délimité de 60 m × 2 m. En fonction du niveau de compétition, le cavalier doit montrer ses qualités de dresseur devant cinq juges. Le dressage exige certaines aptitudes comme :

·   la souplesse,

·   l’équilibre du cheval,

·   la communication entre le dresseur et la monture.

Le dressage comporte un code de conduite qui met en avant la santé du cheval. L’alimentation du cheval doit être saine et de bonne qualité. Seuls les chevaux en bonne santé peuvent participer aux compétitions de dressage. Les compétitions ne doivent pas se dérouler dans des conditions météorologiques extrêmes.

Le concours complet

C’est une discipline qui réunit 3 épreuves. Il s’agit du dressage, du saut d’obstacle et du cross-country. Contrairement aux autres disciplines, le concours complet demande une certaine polyvalence au cavalier de même qu’au cheval. Cette épreuve est une sorte de triathlon équestre réalisé par un couple identique cavalier-cheval.

Ici, le système de notation est différent. Entre 20 et 25 figures sont imposées pour le dressage. A chaque figure, la note du jury va de 0 à 10 points. Pour cette discipline, le système de notation est négatif. On soustrait l’ensemble des points amassés sur la totalité des figures au maximum de points possible.

En ce qui concerne les pénalités, le premier refus de traverser un obstacle est pénalisé de 20 points. Le second refus implique une pénalité de 40 points. Le troisième refus, enfin, est synonyme d’élimination directe.